La bruyère Nous avons, entre plusieurs autres, une très sérieuse raison de l’aimer. […] Or, ce railleur est tellement ingénu qu’il est un des trois ou quatre de nos contemporains qui ont fait des tragédies oui, des tragédies en cinq actes où tout est pris grandement au sérieux, où se déroulent des événements imposants, où des personnages royaux se débattent dans des situations douloureuses et terribles, où s’entre-choquent les passions les plus violentes et où s’énoncent en alexandrins les sentiments les plus nobles et les plus hauts dont l’humanité soit capable. […] Il en a connu l’âme souffrante ; et, comme il prend tout très au sérieux, il est un des premiers qui se soient employés à la guérir. […] Marcel Prévost tira un excellent parti de renseignements qu’il avait reçus chez les Pères de la rue des Postes, de sa connaissance sérieuse de la morale chrétienne, — connaissance qui n’abonde pas chez nos écrivains, — et, spécialement, de l’exacte notion qu’il avait du « péché ». […] Toujours le burlesque a suivi les évolutions de la littérature dite sérieuse.
Critique sérieuse de l’œuvre wagnérienne, par un admirateur de Wagner, non wagnériste. […] Sérieuse étude sur les Maîtres Chanteurs et sur la théorie wagnérienne : Il s’agit là d’un art absolument nouveau, créé de toutes pièces par Richard Wagner et qui n’a plus aucun rapport avec l’opéra proprement dit tel qu’on l’a connu jusqu’à nos jours. […] Nous connaissons jusqu’à quatre personnes qui ont éprouvé de sérieuses indigestions pour être allées entendre les Maîtres Chanteurs : le dîner avalé à la hâte parce qu’on ne veut pas manquer l’ouverture qui commence à sept heures précises, l’attention soutenue donnée à une musique compliquée et énervante, tout cela avait arrêté net chez elles les fonctions digestives. […] Weber, sérieux, juste et avisé critique, a-t-il traduit ces essais de plaisanteries, bons mots délaissés par le Tam-Tam ; pas une observation : louanges et blâmes de collégien ; nulle intelligence de l’œuvre, ni des sujets, ni de la musique, ni des vers, ni de la représentation… L’auteur est, surtout en les derniers chapitres, favorable à Richard Wagner ; les articles sur Parsifal et la mort de Wagner laissent voir une admiration que l’auteur tâche à dissimuler par un ton badin ; il faut donc mettre son livre au rang des ouvrages pour Richard Wagner : cela importe peu. […] Soulacroix n’a pas moins bien fixé le type de Beckmesser, qui comptera dans sa carrière d’artiste comme un succès vraiment sérieux.
— mais bien souvent une naïveté sérieuse et simple, enfantine à la fois et profonde qui émeut involontairement. […] On ne saurait sans injustice leur disputer de sérieuses qualités littéraires. […] La vue sérieuse de l’univers donne l’épouvante. […] Voilà certes des explications sérieuses autant que plausibles. […] C’est là, sans doute, qu’il convient de chercher, avec leur signification dernière, leur plus sérieux attrait.