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1815. (1906) L’anticléricalisme pp. 2-381

De là tant de petits employés qui sont des poètes et qui lisent leurs vers en famille et à leurs amis, en se disant qu’il ne leur a manqué que quelque loisir et une petite fortune indépendante pour être des Lamartine ; qui ont un système politique et toute une sociologie et qui gémissent de l’obscurité où ce système reste enseveli avec eux ; qui font des romans et des pièces de théâtre et poursuivent toute leur vie le rêve d’être imprimés ou d’être joués ; du reste, ponctuels à leur bureau, sinon zélés, et acceptant en maugréant, mais relativement avec patience, la vie terne que l’injuste destin leur a faite. […] Les partis avancés faisaient, de leur côté, une guerre acharnée à l’esprit clérical, au « parti prêtre », au « jésuite » de robe longue ou de « robe courte » par le pamphlet, par le livre, par le roman, par le cours public ; et inventaient cet argument sur lequel ils ont vécu jusqu’à nos jours, qu’il ne doit pas y avoir de liberté pour les ennemis de la liberté et que, par conséquent, le libéral ne doit accorder la liberté qu’à lui-même.

1816. (1902) La politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire

Les pointes de Voiture et l’orgueil des grands mots Que prodigua Balzac assez mal à propos, Les romans de Scarron n’ont pas troublé le monde ; Chapelain ne fit pas la guerre avec la Fronde.

1817. (1903) La pensée et le mouvant

Soit encore un personnage de roman dont on me raconte les aventures.

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