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772. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre premier. Mme de Staël »

Oui, c’est la faible qu’il faudrait montrer, la faible qui, par ses prières, sauva Norvins de l’échafaud ; la faible qui, ne croyant plus à l’amour, épousa Rocca par pitié ; la faible qui, dans un temps de luttes mortelles et de partis acharnés, resta les bras étendus entre les partis, comme la Sabine du tableau de David, entre les Romains et les Sabins, et qui les a toujours gardés étendus, dans cette intervention sublime, sans qu’elle ait senti fléchir jamais, un seul moment, ses bras lassés !

773. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XVIII. Souvenirs d’une Cosaque »

Ni l’âge de cet homme, ni les cheveux blancs de cet homme, ni la robe de cet homme, qui n’est pas encore descendu complètement dans la soutane du prêtre catholique, mais qui s’est arrêté à moitié, dans la soutanelle de l’abbé romain, ni la vocation ou l’affectation ecclésiastiques de cet homme n’ont pu la retenir.

774. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXI. Mme André Léo »

Elle a, dans ses livres, l’œil baissé, la contenance pudique… quelque chose d’opiniâtrement subsistant et de ressemblant à, la décence romaine ; mais le fuseau de la Matrone est tombé dans l’encre moderne et elle l’a taché de cette encre.

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