Scarron, le roi du burlesque, est, par une harmonie de la nature, comme eût dit plus tard Bernardin de Saint-Pierre, le burlesque incarné. […] Au temps de Louis XIV, la France, à ne considérer que les hautes classes, est de sang riche ; la saignée est le grand remède des médecins ; il y a foison, à commencer par le roi, de grands mangeurs, de corps solides, de tempéraments robustes.
Qu’il n’y ait là du moins qu’un maître et qu’un roi, comme dit Homère, mais un roi que vous ferez responsable, et que vous-même surveillerez.
C’est ce même sentiment qui, dans son dernier discours sur les affaires de Rome (19 octobre), lui a fait proclamer avec amertume que le résultat le plus net de l’anarchie, ce n’était pas de détrôner quelques rois, c’était de détrôner la liberté : « Les rois sont remontés sur leurs trônes, s’est-il écrié douloureusement, la liberté n’est pas remontée sur le sien : elle n’est pas remontée sur le trône qu’elle avait dans nos cœurs. » Je n’ai rien à dire de ce dernier discours, qui retentit encore.