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1292. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre III. Molière »

Né près du peuple, absent de Paris pendant douze années, il est resté à l’écart du travail que faisait la société polie sur la langue ; et quand il revient, en 1638, il garde son franc et ferme style nourri d’archaïsmes, de locutions italiennes ou espagnoles, de façons de parler et de métaphores populaires ou provinciales, un style substantiel et savoureux, plus chaud que fin, plus coloré que pur, brusque en son allure et assez indépendant des règles savantes ou du bel usage. […] Le Misanthrope laisse Alceste en face de Célimène ; il pourra, s’il veut, revenir chez elle le lendemain : ce ne sera pas la première contradiction de ce faible amoureux. […] Il est toujours revenu sur deux points : le mariage, et l’éducation des femmes. […] Tout au plus, dans les dernières années, trouva-t-on que décidément il revenait trop souvent à la peinture des mœurs bourgeoises, au lieu de présenter les mœurs de cour : il n’y avait pas assez de marquis dans ses dernières pièces !

1293. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre III. La poésie romantique »

Car tout revient là toujours : mettre dans le style tout le concret possible. […] Les romantiques d’arrière-saison et les parnassiens sont revenus aux formes fixes, unitaires, ou variées selon une loi constante. […] Il revient chez lui ; il fait de grandes courses à cheval, il rêve, il lit : les anciens, les Romains du moins, ne l’attirent guère ; il y a trop de raison et de raisonnement chez eux ; il y a trop de réalité dans nos classiques ; et La Fontaine lui renvoie une trop laide image de la vie et de l’homme. […] Il improvisait trop brillamment pour revenir sur ses improvisations : elles satisfaisaient pleinement à son besoin.

1294. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre deuxième »

Revenu à la santé, il pensa, pour se guérir, à faire un voyage en Angleterre. […] Il s’en revint à la cour d’Angleterre où sa royale protectrice le mit dans sa maison et en fit son clerc. […] Voici la traduction de ce passage : « Après s’être avancé dans le pays, il lui fallut revenir mais les Bulgares s’étaient réunis de çà et de là ; ils virent que le marquis n’avait que peu de monde alors ils vinrent de toutes parts, et assaillirent son arrière-garde. […] Dans cette pièce, Froissart voulant avoir le compte de 2, 000 fr. qu’il possède, outre le revenu de sa cure de Lestrines interroge un dernier florin qu’il a retrouvé en un anglet d’un bourselot, II y a là de piquantes ressemblances avec Rabelais deux curés menant joyeuse vie, et celui de Lestrines professant sur l’argent la même doctrine que le curé de Meudon met dans la bouche de Panurge.

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