Il est grave, guindé, pédant et intellectuellement ressemble à ce qu’est ostéologiquement une gouvernante anglaise qui a beaucoup voyagé et que le temps, l’ennui, les voyages, ont durcie et pétrifiée sous son busc. […] Ils ne sont pas, du reste, plus mauvais que d’autres, mais ils ressemblent aux autres.
Or, qu’il l’apprenne s’il l’ignore, mais je crois bien qu’un esprit comme le sien s’en doute, les critiques sans métaphysique ressemblent un peu trop aux moralistes qui n’en ont pas non plus. […] Il les a peintes à la renverse… Il les a peintes hardiment, — cruellement pour elles, mais voluptueusement pour lui et pour tous ceux qui lui ressemblent, à ce distingué de sensation qui est aussi à sa manière un patricien.
D’un autre côté, L’Enfer du Dante, pour être plus beau, est aussi un poème, dans toute la splendeur de cette difficulté immense et vaincue, écrit en tercets qui ressemblent à des rayons tordus de foudre, de soleil et de lune, tandis que Les Paradis artificiels de Baudelaire sont un livre de prose, de description et d’analyse psycho-physiologique qu’il a faits sur souvenir, absolument comme un naturaliste étudie à la loupe les fibrilles d’une feuille de mûrier. […] Les effets se ressemblent beaucoup cependant, mais les hommes diffèrent… Monographe obstiné de l’ivresse, qui doit la peindre dramatiquement après l’avoir scientifiquement décrite, Baudelaire peut en devenir le Hogarth à sa manière ; mais un Hogarth littéraire, plus fort et plus fin que l’autre Hogarth.