/ 1957
952. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315

Bien mieux, on peut supposer que, s’il y a des points de l’écorce où l’image avivée devient particulièrement claire, ces points se rencontrent aux endroits où les extrémités terminales de l’appareil intellectuel s’abouchent avec les extrémités initiales de l’appareil moteur. […] D’où il suit que, si nous trouvons ailleurs une structure nerveuse, des excitations, des réactions, bref tous les accompagnements et toutes les indications physiques que nous avons rencontrés autour des événements moraux dont nous avons conscience, nous aurons le droit de conclure là aussi à la présence d’événements moraux que notre conscience n’atteint pas. […] Outre les informations que lui transmet la moelle allongée, il reçoit les renseignements qu’apportent les deux premières paires de nerfs crâniens, olfactifs et optiques ; ainsi toutes les impressions sensitives se réunissent dans ses bureaux, et, de plus, par la moelle allongée, il expédie des impulsions dans tous les nerfs moteurs. — Au-dessus de lui, dans l’écorce cérébrale, siège le souverain : là est la dernière étape des informations ; là les nouvelles incessantes du présent rencontrent les archives bien classées du passé ; de là partent, par plusieurs points récemment découverts152 les premières injonctions motrices. — Enfin, à la portion postérieure de l’encéphale est un troisième centre, le cervelet, supérieur aussi, mais d’espèce particulière : il n’est subordonné qu’au souverain et collabore avec lui à peu près comme un chef d’état-major avec son général ; il est informé en même temps que le général, mais par d’autres voies ; quand l’écorce cérébrale commande un mouvement à quelque groupe musculaire, le cervelet commande du même coup aux autres groupes musculaires les contractions complémentaires ou compensatrices qui, pendant le mouvement, maintiendront le corps entier en équilibre, et sans lesquelles l’exécution de l’ordre envoyé d’en haut n’aurait ni sûreté ni précision. […] D’après les recherches de Betz, les cellules pyramidales géantes qui sont « les cellules motrices par excellence » ne se rencontrent en très grande abondance dans l’écorce cérébrale qu’aux points où les expériences de Fritsch, Hitzig, Ferrier ont constaté des centres psychomoteurs.

953. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) «  Poésies inédites de Mme Desbordes-Valmore  » pp. 405-416

C’est à l’un de ces prisonniers, à un ardent apôtre d’une réformation future, qu’un jour, en des vers qu’elle lui adressait, elle montrait, pour le consoler, l’image du Christ, et rencontrait ce vers sublime, digne d’être à jamais retenu : Lui dont les bras cloués ont brisé tant de fers !

954. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »

Vous voyez bien que je sais à peine l’orthographe de tout ce que mon cœur de mère vous écrit. » Il est touchant de rencontrer dans cette correspondance, et sous la plume de l’exilé, tout un hymne patriotique et lyrique à la France conçue et embrassée par un cœur de fils et de citoyen.

/ 1957