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239. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE LONGUEVILLE » pp. 322-357

Elle était chez ces mêmes Carmélites du faubourg Saint-Jacques lorsqu’elle mourut ; elle y était lorsque Mme de La Vallière y entra, et, parmi les assistants touchés, on put la remarquer pour l’abondance de ses larmes. […] « On y pouvoit remarquer ces qualités également estimables selon Dieu et selon le monde : elle ne médisoit jamais de personne, et elle témoignoit toujours quelque peine quand on parloit librement des défauts des autres, quoique avec vérité ; « Elle ne disoit jamais rien à son avantage, cela étoit sans exception ; « Elle prenoit autant qu’elle pouvoit sans affectation toutes les occasions qu’elle trouvoit de s’humilier. […] Une femme d’esprit me faisait remarquer que ce M. de Tréville était le M. […] Supplément au Nécrologe de Port-Royal, in-4°, pag. 137 et suiv. — On peut remarquer dans cet Examen de la duchesse de Longueville, et en général dans toutes ses lettres manuscrites dont j’ai vu une quantité, un style suranné, et bien moins élégant qu’on ne l’attendrait ; beaucoup moins vif et précis, par exemple, que celui des divines lettres et réflexions de Mme de La Vallière, publiées en un volume par Mme de Genlis. […] Et remarquez-le bien : en tout ceci encore, c’est le charme de Mme de Longueville qui opère, et qui nous rend tous diversement épris et rivaux autour d’elle.

240. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »

. — À quoi les platoniciens répondent : Si ces rapports sont représentés dans l’ensemble des données, ils n’en sont pas dégagés, abstraits et remarqués à part ; or, ils ne sont vraiment perçus que quand ils sont remarqués et extraits ; pour cela, il faut que les parties diverses de l’étendue et de la durée soient dissociées, séparées par l’analyse, puis réunies par une synthèse. — Assurément, répondrons-nous ; mais cette dissociation et cette association ultérieures ne supposent pas un acte de raison pure. […] Remarquons d’ailleurs que toute conscience distincte d’un état particulier suppose un changement, une opposition de cet état avec un état précédent. […] Au lieu de se mouvoir selon les apparences les plus externes et les plus superficielles, il pourra adapter ses mouvements à des ressemblances ou à des différences plus intimes, plus cachées, qu’il aura remarquées, tandis que les autres êtres ne les auront pas saisies. […] Ce nerf, en se mouvant, donne une certaine sensation caractéristique de soulagement, que l’enfant ne peut pas ne pas remarquer.

241. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 97

Ce précieuses qualités se font sur-tout remarquer dans ses Chansons, dont il a donné depuis peu le Recueil, sous le titre des A-propos de Société.

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