Bazin fut peu remarqué. […] Bazin, pour le remarquer en passant, ne perd aucune occasion de railler notre Garde nationale. […] Ainsi, quand le comte de Soissons se rapproche de son neveu le prince de Condé en 1611, et unit ses intérêts aux siens, cette association est si bien liée, que les mémoires du temps font remarquer avec surprise que rien ne put la rompre jusqu’à la mort du comte de Soissons, « qui arriva un an après ». […] J’ai pensé que la meilleure manière d’introduire ce rayon à demi obscur qui m’avait échappé, c’était d’en faire remarquer l’absence et de consigner le regret si bien senti et si délicatement touché qu’on vient de lire.
Mais toutes les grandes et principales parties de l’ouvrage sont de Buffon ; il y a partout la haute main ; chaque volume porte son cachet et son empreinte par quelque page immortelle ; les derniers volumes ne se distinguent des précédents et ne se font remarquer que par une ordonnance plus exacte et une plus grande perfection d’ensemble. […] Remarquez comme tous, plus ou moins, y cèdent et y succombent, excepté lui ; je dis tous, et je parle des plus grands. […] Les hommes du métier remarquent ce genre de progrès dans son travail sur les gazelles publié en 1764 (tome XII), et surtout dans sa nomenclature des singes (1766 et 1767, tomes XIV et XV). […] Dans le Cerf, on remarquera avec quel art il a employé à dessein tout le vocabulaire de l’ancienne vénerie : si ce vocabulaire était perdu, c’est là qu’il faudrait le retrouver, ménagé de la façon la plus ingénieuse et la plus large.
Vous avez remarqué que le terme vers lequel se porte une tendance s’appelle un bien ; et vous avez conclu que la destinée d’un être est son bien. […] Non-seulement nous remarquons ici, comme dans le cas précédent, que le transport des fardeaux est l’effet principal et ordinaire de la machine ; mais nous jugeons qu’il est sa cause ; un savant mécanicien s’est proposé ce but ; et le but a déterminé la quantité du fer, la disposition des roues, l’établissement des pistons, l’épaisseur de la chaudière, le choix du combustible, et le reste. […] Il ne remarquait pas que les suppositions du théologien se fondent sur un dogme théologique, reculé au plus profond du ciel, hors des prises de toute science, incapable de produire une morale naturelle, capable de produire une religion positive, et qu’il eût repoussé s’il l’eût entrevu. Il ne remarquait pas que les axiomes du naturaliste aboutissent à des vérités redoutables qu’on n’ose aborder tant qu’on garde les restes de ses premières croyances, et qui l’auraient déchiré si elles l’avaient atteint.