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14. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXI. Philosophie positive »

La religion de ce Mystique sans Dieu était l’humanisme, c’est-à-dire la déification de l’humanité (idée commune, du reste, à tous ces fabricants de religions !) […] Mais sans sa prétention à être une religion, elle a bien, je vous assure, tout ce qu’il faut pour dompter la pensée publique. […] Comte, ce fondateur de religion nouvelle, qui est athée et qui ne reconnaît de Dieu que l’humanité. […] Est-ce sa religion de l’humanité ? […] Exposition de la religion et de la philosophie positive, par M. 

15. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre III. Pascal »

Plan de l’Apologie de la religion chrétienne. […] 1° La religion n’est pas contraire à la raison. […] La religion n’est donc plus une absurdité à dédaigner. […] Or la religion chrétienne est une religion d’amour. […] Quelle force pouvaient donner à la religion ces démonstrations étranges ?

16. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre IV. Conclusion. — D’une république éternelle fondée dans la nature par la providence divine, et qui est la meilleure possible dans chacune de ses formes diverses » pp. 376-387

Ainsi le zèle même du peuple pour la religion le conduisait à la souveraineté civile. […] La religion fut encore le fondement principal des gouvernements héroïques. […] Les religions au contraire peuvent seules exciter les peuples à faire par sentiment des actions vertueuses. […] Les secours de la philosophie furent ainsi substitues par la Providence à ceux de la religion. […] Mais il est une différence essentielle entre la vraie religion et les fausses.

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