Puis la religion de Némésis a été professée, interprétée, amendée par la théologie. […] … De là, ce refrain éternel : la religion de Socrate et de Fénelon, la religion de Fénelon et de Marc-Aurèle ! […] Le « publicain » vous parlait grammaire et syntaxe : vous répliquez religion ! […] Défendez la pensée religieuse, mais n’exigez pas que la littérature soit toute consacrée à la défense de la religion. […] Et il vante une « religion du travail », où il veut qu’il y ait de la sainteté.
Athalie, pleine de l’esprit, du caractère et de la religion des Juifs, n’en est que plus parfaite. […] Devenu chef de secte, patriarche-pontife de l’église philosophique, grand-commandeur des non-croyants, il aurait cru déroger et flétrir tous ses titres par une honteuse superstition, s’il eût continué d’admirer une tragédie juive, pleine de Dieu et de la religion. […] En effet, l’esprit de la Bible domine dans Athalie : la pièce est fondée d’un bout à l’autre sur la religion des Juifs ; et c’est parce que cet esprit de l’ancienne loi et des prophètes, ce caractère du gouvernement et de la religion des Juifs sont étrangers à la plupart des spectateurs, qu’ils n’entrent pas assez dans l’intérêt de la pièce. […] Mais, encore une fois, Racine n’avait point composé cet ouvrage pour des comédiens et pour une scène profane : il avait voulu laisser à la fois un monument de sa piété et de la hauteur divine à laquelle pouvait atteindre le génie guidé et inspiré par la religion. […] Peut-être le grave Pothier, qui craignait l’influence du Tartufe sur la religion, n’était-il pas fâché d’encourager une farce sans conséquence, pour faire diversion ; et en cela s’il manquait de goût, il ne manquait pas de politique.
Mais tandis que Descartes, au milieu d’une société et d’une religion épurées, ennoblies et apaisées, intronisait l’esprit et relevait l’homme, Hobbes, au milieu d’une société bouleversée et d’une religion en délire, dégradait l’homme et intronisait le corps. […] Il trouve une religion, un art, une philosophie à reformer ou à réformer. […] Il disserte même de morale, même de religion, mais en style si naturel, en preuves si claires, avec une chaleur si vraie, qu’il intéresse les femmes et que les plus mondains l’écoutent. […] Il lui faut une constitution et une religion qui le refrènent par des devoirs à observer et qui l’occupent par des droits à défendre. […] Lady Fidget dit : Our virtue is like the statesman’s religion, the Quaker’s word, the gamester’s oath, and the great man’s honour, but to cheat those that trust us.