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359. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Avertissement sur la seconde édition. » pp. 23-54

Toutes ces Productions éphémeres peuvent être regardées comme des enfans du dépit & les saillies d’un amour-propre irrité, à qui nous eussions souhaité plus de sel & d’agrément. […] Quant au second, nous l’avouerons franchement, les Boissiere, les Bougure, les de Brice, les Bouillart, les Coustant, les Delfau, &c. qu’il qualifie d’illustres, peuvent lui être très-connus & très-chers ; mais ce n’est pas un titre pour nous les faire regarder comme de grands Ecrivains. […] Si notre conduite peut être regardée comme maligne, quel nom donnera-t-on à ce qu’ils se sont permis dans tous les temps, & en particulier dans cette circonstance ?

360. (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre V. Les âmes »

Qui regarde trop longtemps dans cette horreur sacrée sent l’immensité lui monter à la tête. […] Si vous y regardez très souvent, vous devenez vates. […] La rêverie est un regard qui a cette propriété de tant regarder l’ombre qu’il en fait sortir la clarté.

361. (1860) Ceci n’est pas un livre « Décentralisation et décentralisateurs » pp. 77-106

* *  * Mais, regardez ! […] Regardons : L’Allemagne est une portion de l’Europe où vivotent — d’une vie très contestable — trente petits États différents, sans lien aucun, tous parfaitement séparés et distincts. […] Regardez : ils ramassent leurs manuscrits dédaignés, — les voilà partis pour aller se faire délivrer un certificat de génie par l’Académie prochaine.

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