Il avait cela, et il était assez chrétien comme cela, au regard des superficiels, qui le trouvaient charmant et léger et gai d’esprit comme pas un d’entre eux ; car il avait le charme, la légèreté et la gaîté de l’esprit qui n’empêcheraient pas d’être un saint si on avait envie de l’être, et qui s’ajoutent même à la sainteté pour la faire plus séduisante, quand on l’a. […] Quand je détourne mes regards du présent pour les reporter en arrière, je vois, comme si elle était là devant moi, cette tête tourmentée, mais si calme ! […] Son regard, qui semble éteint, couve sa puissance comme un foyer, endormi sous la cendre, disperse en gerbes, dès qu’on le remue, le soudain réveil de ses éclairs… « Il avait été très beau.
L’idée vient tout de suite à l’esprit que notre personnage en N′, si son regard pouvait franchir instantanément l’espace qui le sépare de P′, y apercevrait une partie de l’avenir de ce lieu, puisqu’elle est là, puisque c’est un moment de cet avenir qui est simultané au présent du personnage. […] Et plus la vitesse brusquement acquise par le système S′ serait considérable, plus son regard plongerait loin dans l’avenir du point P. […] Mais il veut aider le philosophe dans sa tâche ; et jamais son regard ne se détache de la ligne mouvante de démarcation qui sépare le symbolique du réel, le conçu du perçu.
Mais son premier regard, aussitôt sa vie morale renaissante, se reportait vers l’auteur de Paul et Virginie (de Virginie qui sera un jour pour Valérie une sœur), et vers Paris. […] Mais c’est à la France, pour ne pas être ingrate, qu’il convient surtout le garder le souvenir d’une personne qui, de bonne heure, a tourné vers elle ses regards, qui a embelli sa société, adopté sa langue, orné sa littérature, qui l’a aimée en tout temps comme Marie Stuart l’aima, et qui, trahissant encore le fond de son âme à son heure de mystique ivresse, ne rêva d’autre rôle, en la revoyant, que celui d’une Jeanne d’Arc de la paix, de l’union et de la miséricorde215.