Un critique consciencieux et méthodique — j’emploie ces mots dans leur sens élevé — aurait-il pu se flatter d’aborder, un jour, pour son propre compte, le problème religieux et les rapports du catholicisme avec les destinées présentes ou futures du peuple français, s’il ne s’était pas tout d’abord appliqué à étudier, à éprouver, à recueillir, comme un pécule précieux, les traditions, pleines d’éclat, de l’apologétique en France ?
Ce rapport, dans la sécheresse de son tour, fait songer à certaines pages anglaises, d’un humour glacial, celles, par exemple, sur les derniers jours de Kant.
Le récit n’annonce nullement l’Éducation sentimentale de 1869 ; il n’y a pas du tout entre les deux textes le même rapport qu’entre les versions successives de la Tentation de saint Antoine. […] Surtout, on ne distingue pas le moins du monde le rapport qu’il peut y avoir entre ce tohu-bobu et l’incomparable éclat dont brillent à la même époque les lettres et les arts plastiques.