Ô Dieu qui verses tous les dons, Dieu à qui les orages et la foudre obéissent, écarte de l’homme cette erreur insensée ; daigne éclairer son âme ; attire-la jusqu’à cette raison éternelle qui te sert de guide et d’appui dans le gouvernement du monde, afin qu’honorés nous-mêmes, nous puissions t’honorer à ton tour, célébrant tes ouvrages par une hymne non interrompue, comme il convient à l’être faible et mortel ; car, ni l’habitant de la terre, ni l’habitant des cieux n’a rien de plus grand que de célébrer dans la justice, la raison sublime qui préside à la nature. » Il est difficile sans doute de parler de Dieu avec plus de grandeur.
Telle fut sans doute la raison pour laquelle on ne trouve dans les anciennes archives du moyen âge, d’autres contrats que des contrats de cens seigneurial pour des maisons ou pour des terres, soit perpétuel, soit à temps. […] Pour la même raison, il n’y avait point de mandataires.
On croit trouver dans les Pensées, à côté des raisons du chrétien, les traces d’une raison très libre. […] Peut-être les monarchies avaient-elles raison. […] Le Code a raison. […] Celui-là croyait que le code, œuvre de la raison, peut s’opposer au catéchisme, œuvre de la foi. […] Ne voit-on pas en Bossuet unies la raison et la piété ?