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1658. (1862) Notices des œuvres de Shakespeare

Rien n’est plus beau que cette peinture des deux héros, l’un mourant, l’autre à peine né à la vie des guerriers ; le premier, rassasié de gloire, et, dans son anxiété paternelle, occupé de sauver plutôt la vie que l’honneur de son fils ; l’autre, sévère, inflexible, et ne songeant à prouver son affection filiale que par la mort qu’il est déterminé à chercher auprès de son père, et par le soin qu’il aura de conserver ainsi l’honneur de sa race.

1659. (1855) Louis David, son école et son temps. Souvenirs pp. -447

Ainsi que ceux qui désiraient alors voir le premier consul monter sur le trône impérial, David invoquait l’exemple de Charlemagne entouré de ses preux ; et les républicains convertis, surtout, trouvaient naturel et juste qu’à une dynastie épuisée comme celle des Bourbons, en succédât une nouvelle, et qu’enfin le nouveau chef de race s’entourât d’une noblesse choisie parmi les hommes qui s’étaient rendus utiles par leur valeur et par leurs talents.

1660. (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298

Ceci n’est que le préambule du roman, qui est l’histoire du fils que l’ambassadeur chinois a eu de la femme japonaise, — roman où il y a, chez Bakin, la tentative de montrer que cet enfant, au sang mêlé de deux races, n’a pas l’énergie du caractère japonais.

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