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925. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 juillet 1886. »

Puis, sous une réflexion soudaine, le beau rêve est changé : ces âges délicieux, oui, ils sont lointains, désormais finis. […] C’est le cri toujours plus impatient du rêve ou l’hymne de l’amour à jamais inassouvi.

926. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre IX. Le trottoir du Boul’ Mich’ »

Il a publié des romans nobles et inquiets : le Soleil des morts, curieuse mais insuffisante résurrection de Stéphane Mallarmé et de son milieu ; l’Ennemie des rêves, naïve étude féminine, éblouissement et bégaiement devant l’idole. […] Il vaut surtout par l’âme exquise et frêle qu’il nous livre mieux que les volumes antérieurs, mieux même que L’ennemie des rêves.

927. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre X »

Les plus terribles des romans de Balzac ne sont-ils pas ceux où il nous montre un frêle billet de banque s’interposant entre un jeune homme et son rêve, — amour, honneur, ambition, — comme cette toile d’araignée des contes de fées qui sépare un amoureux de sa maîtresse, et que les plus grands coups d’épée ne peuvent rompre. […] Il veut être reçu dans le monde, c’est là son rêve, son ambition dernière et suprême.

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