On ne pouvait pas en avoir même le rêve, il y a quarante ans. […] Il est épicurien sans avoir l’espoir ou nourrir le rêve d’un épicurisme universel. […] C’est un rêve de poète, si l’on veut, d’artiste, si cela vous fait plaisir, et d’illuminé à mon avis. […] Il y avait en lui de l’abbé studieux qui rêve un canonicat. […] Il aimait à la voir vivre, penser, sentir, exprimer son rêve.
Son nouveau poème dramatique (Priscilla) n’a pas démenti la promesse qu’il semblait s’être engage à prendre, et le livre est des plus intéressants, qu’il nous envoie, pareil, sous son titre frêle comme un gazouillis de luscignoles, à quelque évocation de pays imprécis où se dérouleraient, sur des terrasses de rêve, des scènes imprévues et admirables tapisseries, subitement étalées pour la joie de nos yeux.
Prenons Tout ce silence et tout ce rêve pour notre âme.