L’espoir de ramener ses contemporains, de leur apprendre à penser, à distinguer les beautés réelles de ce qu’il jugeoit n’en avoir que l’apparence, lui fit interrompre les fonctions les plus graves, pour se jetter dans des discussions littéraires.
Mais, objectera-t-on, si ces changemens que vous supposez arriver successivement dans la terre, dans l’air et dans les esprits étoient réels, on remarqueroit dans le même païs quelque changement dans la configuration du corps des hommes.
Le plus croyable me paraît être, en général, que l’invention des peuples et des poètes a travaillé sur des bases en partie réelles. […] La science ordonne la soumission au réel, articule encore M. […] Il est bon de se soumettre au réel, mais on a toujours le droit de le juger, et il faut d’abord le découvrir. […] Ensuite, tout le réel n’est pas donné une fois pour toutes et définitivement immuable. […] Il s’y agit bien de rendre quelque chose réel, et non simplement de l’imaginer comme le veut l’anglomane et fluidique abbé.