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1867. (1898) La poésie lyrique en France au XIXe siècle

Il y a donc, vous le voyez, dans François Coppée une générosité de sentiments très réelle.

1868. (1908) Jean Racine pp. 1-325

Le succès est là, réel, affirmé par le nombre des représentations, concret, retentissant. […] C’est comme si les personnages, atteints d’une manie spéciale, éprouvaient, à certains moments, le besoin irrésistible de nommer et de se décrire les uns aux autres les objets de l’usage le plus familier, et des choses auxquelles personne ne fait plus attention dans la vie réelle : tels les petits enfants, lorsqu’ils commencent à parler, prennent plaisir à nommer par leurs noms, avec émerveillement, les ustensiles dont ils se servent.

1869. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Il dresse, dans sa pensée, un théâtre bien plus magnifique cent fois que les plus beaux théâtres de l’univers, et ainsi isolé du monde réel, il monte à son gré ces chefs-d’œuvre qu’il n’a jamais vus bien joués que dans ses rêves, — Tartuffe, — Le Misanthrope, — Le Malade imaginaire, — Le Bourgeois gentilhomme. […] Il arrive ceci, en effet, à vos meilleurs passages : vous avez beau faire, vous ne traduirez pas Térence ; — c’est Molière lui-même, en personne, dans son œuvre réelle, vivante, française, que vous défigurez indignement !

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