Chacune de ces trois divisions a deux formes ; la forme primaire, vive ou réelle ; la forme secondaire, faible ou idéale. […] Et de même, quand Newton conçoit le système du monde, il faut que la nature et la suite de ses idées correspondent à la nature et à l’enchaînement des phénomènes réels ; il faut que ce qui est en lui s’ajuste à ce qui est hors de lui. […] Bref, « la perception visuelle ou tactile de chaque attribut statique du corps est résoluble en perceptions de positions relatives qui sont acquises par le mouvement. » Passons maintenant de la perception des objets réels, étendus, à la perception de l’espace qui en est le réceptacle, et du temps qui en est la condition.
Examiner de près la réelle figure de cet homme illustre sans considération pour la foule respectueusement inclinée devant sa mémoire, c’est, à coup sûr, une audace dont je ne cherche pas à me dissimuler le péril. […] Privés de l’espoir de parvenir aux grandes situations officielles, leurs études désintéressées n’en étaient que plus réelles et plus impartiales. […] Il en est à tous les yeux, le cerveau, la volonté, le porte-parole, la « personnification » comme on l’a dit. « Il est le centre des choses spirituelles, le régulateur suprême de toutes les affaires ecclésiastiques, la grande autorité, le chef réel des évêques de France.
Il poursuit la même idée de peinture réelle avec plus de détail dans son Registre de Paroisse ; c’est une réaction formelle et déclarée contre l’idéal des Thompson et des Goldsmith. […] Wordsworth pense avec Akenside, dont il prend le mot pour devise, que « le poëte est sur terre pour revêtir par le langage et par le nombre tout ce que l’âme aime et admire ; » et Lamartine nous dit quelque part en son Voyage d’Orient :« Je ne veux voir que ce que Dieu et l’homme ont fait beau ; la beauté présente, réelle, palpable, parlant à l’œil et à l’âme, et non la beauté de lieu et d’époque.