Socrate, laisse-toi persuader, et ne préfère ni tes enfants, ni ta vie, ni rien même à la justice. » Criton cède ; il admire Socrate qui finit par lui dire : « Marchons par où Dieu nous conduit. » Le troisième discours, beaucoup plus connu que les deux autres, est ce Phédon si fameux qui contient le récit des derniers entretiens de la mort de Socrate ; c’est un des ouvrages les plus célèbres de l’antiquité ; c’est celui que Cicéron, comme il nous l’apprend lui-même, n’avait jamais pu lire sans verser des larmes.
Il suffirait d’un nouveau volume pour que nous ayons un récit complet de la Révolution : nous l’attendons de lui. […] Ici se place une série de faits qui ne nous sont connus que par le récit des trois Recteurs. […] Rien de plus touchant que le petit récit qu’il faisait de ses luttes, de sa victoire. […] Je m’efforce d’intervenir le moins possible dans l’analyse de ce drame et de mettre Aubanel en rapports directs avec mes lecteurs par des citations fréquentes et liées seulement par le récit. […] José-Maria de Pereda, un récit mêlé de descriptions : c’est une autobiographie, dont le héros redit lui-même ses aventures et ses malheurs.
Il fallait de la rapidité dans le récit, et des couleurs éclatantes. […] Mais comme il y a de la simplicité dans le récit, le lecteur est touché comme si la chose même se passait devant ses yeux. […] Les mémoires et les récits pourraient le faire croire. […] De cette sorte, l’histoire fut privée de tout ce qui donne aux récits un intérêt vif et soutenu. […] On regarda les faits comme des preuves ; et l’important, aux yeux d’un historien, c’étaient ses opinions, et non pas ses récits.