En admirant ses poésies, où l’on aperçoit plusieurs des parties des grands poètes, on y verra aussi la marque de l’inexpérience et de l’inachèvement ; on les regardera, non comme des pièces accomplies, mais comme des fragments, des ébauches, qui ne présentent guère, si ce n’est dans une ou deux pièces, une page entière où l’on ne reconnaisse, à côté des plus heureuses qualités de l’harmonie, de la sensibilité, de la grâce, les traces de l’affectation et de faux goût.
Voilà qui est assez peu logique pour un homme de tant de bon sens : on peut écrire en métaphores très rassises, on peut ne pas hanter la Place-Royale, et n’en pas moins refuser son suffrage à son Agnès qui n’a point succombé, comme il le voudrait établir, sous les attaques intolérables de l’école nouvelle, mais qui a péri très justement par l’absence des qualités qui donnent la vie et font la gloire.
L’accomplissement de ce noble projet devait rapprocher sa condition de celle de la duchesse de Montausier, et c’est ce qui arriva dès que le duc du Maine eut annoncé ses heureuses qualités.