Et puis, s’il faut le dire, je ne vois pas ce que gagne la dignité commune à ce dénigrement perpétuel d’une profession honorée par de si grands talents, de si purs caractères. […] C’est un jeune homme droit et pur, vaillant et candide. […] Giboyer, qui faisait peur, fait pitié ; cette âme difforme devient presque belle ; on sait gré au poète d’avoir jeté un sentiment pur dans ce tas de boue.
Il n’y a qu’un très petit nombre de vrais amis sur qui je compte, non par intérêt, mais par pure estime ; non pour vouloir tirer aucun parti d’eux, mais pour leur faire justice en ne me défiant point de leur cœur. […] n’est pas de l’antique pur. De l’antique pur aujourd’hui serait plus ou moins du calqué et du pastiche.
René, parlant de cette fille qui est aussi la sienne, regrette de l’avoir eue ; il recommande à sa mère de ne pas le faire connaître à elle, à sa propre enfant : « Que René reste pour elle un homme inconnu, dont l’étrange destin raconté la fasse rêver sans qu’elle en pénètre la cause : je ne veux être à ses yeux que ce que je suis, un pénible songe. » Ainsi, perversion étrange du sentiment le plus pur et le plus naturel ! […] Il n’a pu se l’interdire tout à fait, même dans le récit, d’ailleurs plus pur et plus modéré, qu’il a fait de Charlotte. […] Milton lui donnait pourtant une belle et pure leçon.