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452. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Amédée Pommier »

Par un écart plein de puissance, il allait de Boileau à Théophile Gautier ; classique et romantique à la fois ! […] Là, il était à côté ou au-dessus de tout… Là, il travaillait avec cet amour et cette puissance de travail qui n’ont jamais été, l’un refroidi, l’autre découragée.

453. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Jean Richepin »

Richepin, ce fort contempteur, ce formidable gouailleur de La Chanson des gueux, l’athée Richepin, qui ne croit à rien, qui ne croit pas à la puissance divine de N. […] Jésus-Christ immolé pour le salut du monde, finit par croire à la puissance divine d’un Bas-Bleu qui se sacrifie au plus inepte et au plus ignominieux polisson !

454. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Malot et M. Erckmann-Chatrian » pp. 253-266

Oui, la manie de l’école hollandaise les perdra, car, pour peindre la vulgarité et n’être pas odieux comme elle, il faut la divine bonhomie qu’ils n’ont pas, et qui est aussi rare et aussi précieuse que la puissance même de l’idéal, qu’ils n’ont pas non plus ! […] Quand Chateaubriand, à son début, imitait Rousseau, il était plus déclamatoire, plus faux que lui, plus ardemment morbide ; il élevait les défauts de Rousseau à leur plus haute puissance, mais c’était sur ces défauts exagérés et rejetés plus tard qu’il devait monter jusqu’à la hauteur de son propre talent, à lui-même.

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