La Correspondance qu’ils ont publiée — car leur livre s’appelle Sophie Arnould d’après sa correspondance — aurait dû les dégriser pourtant, ces grisés charmants qui voient en beau, quand ils sont gris. […] Il ne fallait pas se laisser absorber par cette courtisane dangereuse encore, après sa mort, et qui a des séductions d’outre-tombe… Quand MM. de Goncourt publièrent cette chronique, hardie et quelquefois effrontée comme elle, de Sophie Arnould (c’était en 1857), ils étaient jeunes, — et dans la fougue et la flamme d’un talent qu’ils avaient allumé à tous les candélabres du xviiie siècle.
Ribot publia, comme on vient de le voir, une espèce de traduction du système de l’allemand Schopenhauer, non seulement j’ai dit sur ce système les quelques mots de mépris qu’il méritait, mais je crus que ce ne serait là qu’un système de plus à mettre au tas de tous ceux que produit l’Allemagne et qui font l’effet, dans sa littérature, des amoncellements du sable, au désert. […] On assure que la secte publie des brochures mystérieuses, pleines d’informations et d’instructions du plus haut intérêt au point de vue de la pathologie morale, mais de l’effet le plus bizarre sur les lecteurs qui ne sont pas initiés.
Les études biographiques qu’il publie sous le titre : L’Angleterre au xviiie siècle 32, avaient déjà paru dans la Revue des Deux Mondes. […] Après tout, le renseignement ne manque pas aux biographies qu’il publie, et on y trouve cet intérêt de l’Histoire que rien ne peut empêcher, — même celui qui l’écrit.