C’est pour cette Mme Ulrich que La Fontaine composa ses derniers Contes : c’est elle qui a publié ses œuvres posthumes. […] » Comme Chateaubriand était mort en 1848, il n’y avait plus le moindre risque de représailles à publier cela en 1855. […] Il copia Lucien Leuwen à la bibliothèque de Grenoble et le publia en 1894 chez Dentu. […] C’était avant celle de 1870 que Taine avait publié ce magistral article, recueilli dans les Derniers essais de critique et d’histoire. […] On s’en doutait, et cela résulte nettement des carnets de route d’André Gide, qui vient d’en publier le second tome : le Retour du Tchad.
Il n’était pas absolument nécessaire de publier les cinq ou six leçons sur l’esthétique et la morale de M. […] Non, il n’était pas absolument nécessaire de publier ces leçons de M. le professeur Herckenrath. […] On y trouvera des suppléments très importants à ce qui a été publié déjà de la correspondance de Musset et de George Sand et de George Sand avec Sainte-Beuve. […] Léon Séché a publié à la suite de son étude, c’était une chose à recueillir et à faire connaître. […] Quelque pamphlet ignoré que vous soyez amené à publier, vous le comparerez aux Provinciales et aux Lettres d’un vigneron dans votre préface.
Si l’on ne peut juger que par comparaison de la plus ou moins grande perfection de l’Art, nous ôserons dire que le François a été jusqu’ici dans l’impuissance de bien juger son théâtre ; par ce qu’il a constamment fermé l’oreille à tout ce qui pouvoit le conduire à se désentraver de ses règles arbitraires & fausses ; scrupuleux imitateur des premiers traits donnés, (foibles linéamens où lui seul a reconnu la figure humaine) il a défié néanmoins ses voisins ; & semblable au moucheron de la Fable, il a sonné la charge & la victoire, il a publié que lui seul avoit un théâtre ; que ce théâtre étoit parfait, puisqu’il étoit le sien ; & comme il parloit à lui-même, personne ne l’a contredit. […] Il faudroit que les Gens de Lettres renonçassent à l’orgueil de publier leur théorie, pour se borner à la pratique ; parce que dans les Arts de goût, il n’y a point de Théorie, & qu’un bel Ouvrage est toujours celui dont on peut dire : Prolem sine matre creatam. […] Si ces opinions-là semblent singulières, ce sont les miennes ; & je les publie avec la même assurance que chacun publie les siennes. […] J’ai publié sur cet objet, en 1773, un livre intitulé : Du Théâtre, ou nouvel essai sur l’Art Dramatique, qui me valut alors, de la part des Journalistes, pas une raison, mais bien de grosses injures, & d’un autre côté une persécution presque sérieuse. […] Ce morceau-ci ne doit donc être considéré que comme l’avant-propos d’un ouvrage assez long, que je compte bientôt publier & qui aura pour titre : Examen Philosophique de quelques Pièces du Théàtre Français, Allemand, Anglois, Espagnol, avec les observations de plusieurs Ecrivains célèbres sur la nécessité de réformer le système actuel du Théâtre François.