/ 2317
1471. (1930) Les livres du Temps. Troisième série pp. 1-288

C’est pour cette Mme Ulrich que La Fontaine composa ses derniers Contes : c’est elle qui a publié ses œuvres posthumes. […] » Comme Chateaubriand était mort en 1848, il n’y avait plus le moindre risque de représailles à publier cela en 1855. […] Il copia Lucien Leuwen à la bibliothèque de Grenoble et le publia en 1894 chez Dentu. […] C’était avant celle de 1870 que Taine avait publié ce magistral article, recueilli dans les Derniers essais de critique et d’histoire. […] On s’en doutait, et cela résulte nettement des carnets de route d’André Gide, qui vient d’en publier le second tome : le Retour du Tchad.

1472. (1907) Propos littéraires. Quatrième série

Il n’était pas absolument nécessaire de publier les cinq ou six leçons sur l’esthétique et la morale de M.  […] Non, il n’était pas absolument nécessaire de publier ces leçons de M. le professeur Herckenrath. […] On y trouvera des suppléments très importants à ce qui a été publié déjà de la correspondance de Musset et de George Sand et de George Sand avec Sainte-Beuve. […] Léon Séché a publié à la suite de son étude, c’était une chose à recueillir et à faire connaître. […] Quelque pamphlet ignoré que vous soyez amené à publier, vous le comparerez aux Provinciales et aux Lettres d’un vigneron dans votre préface.

1473. (1778) De la littérature et des littérateurs suivi d’un Nouvel examen sur la tragédie françoise pp. -158

Si l’on ne peut juger que par comparaison de la plus ou moins grande perfection de l’Art, nous ôserons dire que le François a été jusqu’ici dans l’impuissance de bien juger son théâtre ; par ce qu’il a constamment fermé l’oreille à tout ce qui pouvoit le conduire à se désentraver de ses règles arbitraires & fausses ; scrupuleux imitateur des premiers traits donnés, (foibles linéamens où lui seul a reconnu la figure humaine) il a défié néanmoins ses voisins ; & semblable au moucheron de la Fable, il a sonné la charge & la victoire, il a publié que lui seul avoit un théâtre ; que ce théâtre étoit parfait, puisqu’il étoit le sien ; & comme il parloit à lui-même, personne ne l’a contredit. […] Il faudroit que les Gens de Lettres renonçassent à l’orgueil de publier leur théorie, pour se borner à la pratique ; parce que dans les Arts de goût, il n’y a point de Théorie, & qu’un bel Ouvrage est toujours celui dont on peut dire : Prolem sine matre creatam. […] Si ces opinions-là semblent singulières, ce sont les miennes ; & je les publie avec la même assurance que chacun publie les siennes. […] J’ai publié sur cet objet, en 1773, un livre intitulé : Du Théâtre, ou nouvel essai sur l’Art Dramatique, qui me valut alors, de la part des Journalistes, pas une raison, mais bien de grosses injures, & d’un autre côté une persécution presque sérieuse. […] Ce morceau-ci ne doit donc être considéré que comme l’avant-propos d’un ouvrage assez long, que je compte bientôt publier & qui aura pour titre : Examen Philosophique de quelques Pièces du Théàtre Français, Allemand, Anglois, Espagnol, avec les observations de plusieurs Ecrivains célèbres sur la nécessité de réformer le système actuel du Théâtre François.

/ 2317