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714. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Préface »

Sous ce titre à double face, l’ouvrage que je présente au public comprendra, en trois séries distinctes, quelques-unes des grandes époques de l’art dramatique. […] L’antiquité n’est pas déjà si familière au public pour qu’on se plaise à en obstruer les abords.

715. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Racan, et Marie de Jars de Gournai. » pp. 165-171

Ils n’oublièrent rien pour la rendre non seulement ridicule, mais odieuse au public. […] Il s’en trouveroit fort peu qui voudroient prendre cette peine ; &, pour ce qui est dit qu’elle a servi le public, ç’a été si particulièrement, qu’on n’en parle que par conjecture.

716. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre IV. Des éloges funèbres chez les Égyptiens. »

Le citoyen convaincu de n’avoir point observé les lois, était condamné : la peine était l’infamie ; mais le citoyen vertueux était récompensé d’un éloge public ; l’honneur de le prononcer était réservé aux parents. […] Ce n’était donc point alors une cérémonie vaine, où un orateur que personne ne croyait, venait parler de vertus qu’il ne croyait pas davantage, tâchait de se passionner un instant pour ce qui était quelquefois l’objet du mépris public et du sien, et entassant avec harmonie des mensonges mercenaires, flattait longuement les morts, pour être loué lui-même ou récompensé par les vivants.

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