/ 3087
1693. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre V. L’antinomie esthétique » pp. 109-129

Si le monde tel qu’il est en lui-même nous échappe et si nous n’en saisissons que d’illogiques et incompréhensibles apparences, l’artiste ne peut ambitionner de donner de la réalité qu’une expression symbolique et il choisit forcément les symboles appropriés à sa propre sensibilité44. […] Nietzsche condamne dans le réalisme cette objectivité, cette impersonnalité, cette impassibilité voulue (à la Flaubert) qui sont en contradiction avec sa propre apothéose de la vie.

1694. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XIII. Conclusions » pp. 271-291

Il obéit à des lois propres et irréductibles à celles de la psychologie individuelle114. […] Un Léonard de Vinci, un Goethe sont des totalisateurs en même temps que des créateurs de valeurs ; mais ces valeurs qu’ils résument en eux, ils les incorporent et les subordonnent à leur individualité ; ils les grandissent de toute leur propre grandeur.

1695. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XV. Commencement de la légende de Jésus  Idée qu’il a lui-même de son rôle surnaturel. »

Jamais il ne se désigne de sa propre bouche comme fils de David. […] L’idéalisme transcendant de Jésus ne lui permit jamais d’avoir une notion bien claire de sa propre personnalité.

/ 3087