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682. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » p. 99

La Préface en est bien écrite : elle a pour objet la Littérature Allemande, sur laquelle l'Auteur fait des observations saines & quelquefois profondes.

683. (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — Collin de Vermont et Jeaurat » p. 94

Point de silence ; rien de sauvage ; rien qui rappelle la justice divine ; nulle idée ; nulle adoration profonde ; nul recueillement intérieur ; point d’extase ; point de terreur.

684. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLe entretien. L’homme de lettres »

La selle lui servit d’oreiller, et sans plus s’inquiéter des soucis du lendemain, il s’endormit bientôt du plus profond sommeil. […] Ces effets de l’automne faisaient une impression d’autant plus profonde sur l’âme de M. de Saint-Pierre, qu’elle était déjà plus vivement ébranlée. […] J’aimais à me rendre dans ce lieu, où l’on jouit quelquefois d’une vue immense et d’une solitude profonde. […] Pendant qu’ils contestaient entre eux, suivant la coutume des créoles oisifs, Paul et moi nous gardions un profond silence. […] La mer, soulevée par le vent, grossissait à chaque instant, et tout le canal compris entre cette île et l’île d’Ambre n’était qu’une vaste nappe d’écumes blanches, creusées de vagues noires et profondes.

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