Voilà pourquoi le Midi n’a pas produit de poète français du premier rang. […] Qu’il y ait concordance, comme cela s’est produit en Touraine et dans l’Île-de-France, et le résultat sera… ce qu’il fut. […] Seulement, il y a Théophile Gautier, de Tarbes ; il y a même Catulle Mendès, de Bordeaux et Armand Silvestre, sans doute, de Toulouse… Je crains d’enfreindre la règle que vous imposez ; je m’arrête, non à ceux qui en 1880 ne sont pas nés, mais à ceux qui, en 1880, n’ont pas produit encore ! […] Et pour me réfugier mieux entre les limites que vous avez prévues, je m’aperçois que de la liste des poètes indubitablement grands que je vous ai proposée, il convient de retrancher le nom de Verhaeren : pourquoi (cherchez en effet de 1800 à 1880) la Belgique bilingue, tant wallonne — c’est-à-dire de langue d’oïl — que flamande, bien que le français y soit parlé et cultivé, n’a-t-elle produit aucun poète ? […] On le voit d’autant moins que le Midi, à défaut de grands poètes, a produit de grands prosateurs, notamment Montaigne et Fénelon, périgourdins, Pierre Bayle, ariégeois comme Gautier (et Gautier lui-même, plus grand en prose qu’en vers), Pascal, auvergnat, Massillon et Vauvenargues, provençaux, Stendhal, dauphinois, etc… L’esprit méridional, ami des sonorités claires et des rythmes allègres, semblerait même a priori moins apte à la prose qu’à la poésie.
Mais on hésite aussi parce que, dit-on couramment, le mouvement accéléré se traduit, à l’intérieur du système mobile, par des phénomènes qui ne se produisent pas, symétriquement, dans le système censé immobile qu’on a pris pour système de référence. […] C’est ce qu’on fait même souvent quand on parle des phénomènes « intérieurs au système » qui se produisent par l’effet du mouvement accéléré de ce système, et quand on nous montre, par exemple, le voyageur secoué sur sa banquette par l’arrêt brusque du train. […] Prenons deux époques t et t + dt du temps du système S, comprises entre les époques tA, et tB auxquelles se produisent, toujours dans le système S lié à M₁, les événements A et B. […] Prenons un cas simple, choisi par Einstein lui-même 67, celui d’un champ de gravitation produit par la rotation d’un disque. […] Peu importe que ces effets ne suivent pas la même loi que ceux de la gravitation naturelle, qu’ils croissent proportionnellement à l’éloignement du centre, etc. : tout l’essentiel de la gravitation est là, puisque nous avons une action qui, émanant du centre, s’exerce sur les objets découpés dans le disque sans tenir compte de la matière interposée et produit sur tous, quelle que soit leur nature ou leur structure, un effet qui ne dépend que de leur masse et de leur distance.
Il produit comme on agiote, sans réfléchir, avec précipitation et en se remettant aux chances du hasard. […] Elle n’est qu’un produit, un résultat, un composé. […] Il n’a pas pu prêter un instant d’attention à cette méthode à la fois enfantine et sophistique, qui, si elle était appliquée, ne pourrait produire que des monstres. […] Dès la première approche du monde, le choc se produit, et l’abbé Roche est brisé comme verre. […] La vérité est que la pièce, prise en elle-même et retirée des circonstances où elle se produisit, est une œuvre de caractère mixte.