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434. (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome II

Lorsqu’on sort de semblables Cours, on pourrait croire que la science est finie et qu’il ne reste plus qu’à étendre et à généraliser les principes qui lui servent de base. […] Dans une autre occasion, nous vous tracerons les principes de l’expérimentation physiologique, telle que nous la comprenons. […] On comprend que, dans ce cas, la pureté de la salive puisse être altérée par le mélange de principes solubles empruntés à ces diverses substances excitantes. […] Ce n’était donc pas dans les glandes salivaires mêmes qu’il fallait chercher le principe actif en question. […] Nous prouverons plus tard que cette matière précipitable par l’alcool est réellement le principe actif du suc pancréatique.

435. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire de mon temps. Par M. Guizot. »

Les distances et les avances de l’âge, des positions, des talents, il les ont eues dès le principe, il les ont toujours gardées. […] La conscience qu’il a de lui-même et un principe naturel d’orgueil le mettent aisément au-dessus des petites susceptibilités de l’amour-propre. […] Les d’Orléans n’étaient ni un principe ni une gloire nationale, ils étaient une utilité, un expédient ; on les prit pour ce qu’ils étaient. […] Guizot et les doctrinaires ne lui allaient pas tout d’abord, et M. de Broglie ne lui alla jamais ; il ne pouvait se faire à ces principes de droit absolu, lui homme de fait et de pratique.

436. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Jean-Baptiste Rousseau »

On lui a fait honneur, et Chaulieu l’a félicité agréablement, d’avoir refusé une place dans les Fermes, que lui offrait le ministre Chamillart ; mais ce refus nous semble moins tenir à des principes d’honorable indépendance, qu’au goût qu’avait Rousseau pour la vie de Paris et les tripots littéraires. […] Boutet, on remarque un grand étalage de principes religieux, moraux, et un caractère anti-philosophique très-prononcé. […] Dans les poésies à la mode, il était bien plus choqué des mauvaises rimes que du mauvais goût et des mauvais principes. […] Mêlé toute sa vie aux querelles littéraires, salué, comme Crébillon, du nom de grand par Des Fontaines, Le Franc et la faction anti-voltairienne, Rousseau avait perdu sa réputation à mesure que la gloire de son rival s’était affermie et que les principes philosophiques avaient triomphé ; il avait été même assez sévèrement apprécié par la Harpe et Le Brun.

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