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681. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Pierre Corneille »

Les mœurs littéraires du temps ne ressemblaient pas aux nôtres : les auteurs ne se faisaient aucun scrupule d’implorer et de recevoir les libéralités des princes et seigneurs. […] Les gentilshommes alors se vantaient d’être les domestiques d’un prince ou d’un seigneur.

682. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Le comte de Ségur »

Lui, le vicomte de Ségur son frère, La Fayette, Narbonne, Lauzun, et quelques autres, ils étaient ce que Fontanes appelait les princes de la jeunesse. […] Les gentilshommes faisaient comme ces princes qui se donnent les agréments de l’incognito, certains d’être d’autant plus reconnus et honorés.

683. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre IV. Le patriarche de Ferney »

Aujourd’hui Mme d’Epinay, demain le prince de Ligne ; un autre jour le fils de l’avocat général qui requérait contre l’Encyclopédie et les brochures de Voltaire : des princes souverains, des rois venaient en pèlerinage chez M. de Voltaire, décidément sacré dans sa royauté intellectuelle. […] Il arriva le 10 février 1778, et logea chez le marquis de Villette : les députations de l’Académie, de la Comédie-Française, nombre de grands seigneurs, des princes du sang vinrent lui rendre hommage.

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