Mais l’Empire, en se transportant à Byzance, rend au génie grec, subtil, raisonneur, inventeur, son ascendant et sa supériorité : dès lors, la Grèce byzantine va prendre la tête des arts, et mettre sa marque et comme sa signature à un style nouveau. […] Ces architectes laïques, dans leur fièvre de construction et d’art, semblaient avoir pris pour devise et avoir inscrit sur leur bannière, comme cet intrépide voyageur de la poésie de Longfellow : Excelsior ! […] En France les goûts changent vite ; on se prend et on se déprend ; on se rompt en visière à soi-même. […] Ce faux romain pris de toutes pièces et alourdi lui paraît, ou peu s’en faut, une barbarie masquée. […] C’est l’esprit et la manière de raisonner des anciens architectes, non la lettre et la forme qu’il faut prendre.
Il venait à peine de prendre possession de ce nouveau poste plus avantageux, lorsque la Porte, rompant avec la France et nous déclarant la guerre, le fit arrêter comme otage. […] Sorti de cette Convention dont il avait respiré le feu d’enfer et dont il exhalait avec exaltation l’esprit et la flamme, il se vit transplanté tout aussitôt hors de France, en Orient, et il ne prit aucune part aux intrigues et à la dissolution du Directoire. […] On suit le captif depuis le moment de son arrestation à Smyrne, où on l’envoya prendre pour l’amener à Constantinople et l’enfermer d’abord aux Sept-Tours, où il se flattait de rester. […] Quoique j’aie pris soin de faire dépouiller, comme je l’ai dit, la Correspondance administrative de Jean-Bon, préfet de Mayence, on n’attend pas que j’en donne ici des extraits bien nombreux. […] Michel Nicolas, d’ordinaire bien informé, Jean-Bon, dans les premiers temps qu’il était commissaire général, aurait pris sur lui de faire commencer sans ordres la route riveraine de Mayence à Coblentz et d’y appliquer un reliquat de fonds disponibles qui était dans les caisses et qu’on voulait enlever au département.
Dans quels termes l’abbé Raynal va-t-il donc s’y prendre pour remercier l’Assemblée et pour la morigéner en la remerciant ? […] Un homme qui n’en disait pas, André Chénier, adressa, par la presse, une lettre à Thomas Raynal, datée du lendemain 1er juin, dans laquelle il le prenait à partie et lui rendait la leçon que toute jeunesse généreuse qui se respecte a droit de renvoyer à la vieillesse inconsidérée qui s’oublie. […] C’était mon opinion, et le roi, depuis son retour de Varennes, avait pris confiance en moi ; mais la reine, en m’honorant de sa bienveillance et en ne doutant pas de la pureté de mon dévouement, ne voulait rien tenter par les constitutionnels, quoiqu’elle fût en rapport et en négociation avec quelques-uns des principaux. […] M. de Chauvelin ne veut pas prendre sur lui de lui expédier de passe-port, et Malouet écrit sur le bureau même de l’ambassadeur sa demande à la Convention, laquelle, en la recevant, passa à l’ordre du jour, non sans avoir ordonné que le nom du signataire fût inscrit sur la liste des émigrés. […] » — « Le voici : il faut le ramener à nous, il faut qu’il nous serve, qu’il engage Bonaparte à traiter avec les princes : nous le ferons connétable. » « Je pris alors la parole : « Mais pour M. de Talleyrand, que ferez-vous ?