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692. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — VIII. Les calaos et les crapauds »

Le camarade du prince crapaud se prit de querelle avec un des oncles de son ami. […] » Grand-papa calao prit le morceau et l’avala. […] Il y prit goût à tel point qu’il résolut de s’en procurer de nouveau.

693. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres de Frédéric-le-Grand Correspondance avec le prince Henri — II » pp. 375-394

J’ai pris sur moi de le dissiper le plus qu’il m’a été possible, en me livrant à des occupations de devoir et de nécessité ; mais, mon cher frère, il est bien difficile d’effacer les profondes impressions du cœur. […] Frédéric sentait du moins que, pour se justifier de prendre, il fallait aussitôt civiliser. […] Je serais dans ce dernier cas, si, dans ce moment-ci, je ne prenais pas les mesures les plus sérieuses pour n’être pas pris au dépourvu ; car voilà de quoi il s’agit. […] Le prince Henri avait une santé nerveuse et avait pris de ces habitudes oisives, qui font que l’on est usé pour la guerre. […] Il se peut que je me trompe, mais je le crois rempli du désir et du zèle à faire le bien ; mais n’ayant pas de génie et de connaissances, il ne sait comment s’y prendre.

694. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « L’abbé de Marolles ou le curieux — II » pp. 126-147

La plupart de ces livres n’ayant jamais été traduits auparavant, on est fort obligé à un auteur qui a pris la peine de les mettre en notre langue. […] Après qu’elle eut dormi des années dans le tiroir, un libraire inespéré se décida enfin, par grâce et par raccroc, à la lui prendre. […] Je n’ai pas assez indiqué que, dans le cours de son déclin, il lui était survenu une grave complication, et qu’il avait été pris d’une métromanie subite et intarissable vers l’âge de soixante-cinq ans. […] Il avait pris ses exemples de bonnes traductions dans les ouvrages de D’Ablancourt et de messieurs de Port-Royal, et les exemples des mauvaises dans Marolles, qu’il avait d’ailleurs évité de nommer. […] La Monnoye a cherché à expliquer comment un homme, après tout aussi instruit, avait pu commettre une telle balourdise, et comment il avait été conduit à prendre Moschus pour le titre d’une idylle dont L’Amour fugitif faisait partie.

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