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1999. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre V. Le roman romantique »

Mais où prendre cette loi ? […] Cependant elle sait que les modèles dont son art a besoin sont dans la vie ; elle professe que, pour trouver des sujets de roman, il n’y a qu’à regarder autour de soi ; elle prend son point de départ dans la réalité. […] D’abord clerc de notaire, c’est là qu’il prend l’idée et le goût de ces plaisanteries odieuses qu’il a si prolixement étalées dans ses romans ; puis il s’associe avec un imprimeur. […] Si on le prend où il est lui-même, il est exclusivement peintre des relations sociale et des natures humaines. […] Il prenait comme une hypothèse fondamentale l’appétit du succès, le déchaînement des convoitises.

2000. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série «  M. Taine.  »

Les âmes qu’il a décomposées et réduites à leurs éléments essentiels prennent des airs de machines à vapeur, de léviathans de métal d’une force effroyable et aveugle. […] Mais au fond et malgré les inexactitudes et les partis pris relevés chez M.  […] Bourrienne est un coquin qui se venge d’avoir été pris la main dans le sac. […] Taine, par des impressions prises ailleurs. […] Voyons comment le poète se le figure : Elle lui prend la main.

2001. (1920) Enquête : Pourquoi aucun des grands poètes de langue française n’est-il du Midi ? (Les Marges)

Vous n’ignorez pas ; les chants désespérés… et, résolu à ne rien prendre au tragique, je vous dirai que l’étoffe lyrique se mesure à la douleur : la douleur est son mètre. […] Il n’y aurait eu, né en Occitanie, aucun poète valable entre Chénier, qu’on nous interdit de nommer quoique de famille marseillaise, et les temps actuels, si l’on prend comme limite l’an 1880. […] Au contraire, les poètes de langue d’oc, soit à l’époque des troubadours, soit depuis que la langue d’oïl a pris le pas sur sa rivale, ont été et sont encore fort nombreux. […] Chaumié par les vers de Verlaine : Prends l’éloquence et tords-lui son cou. […] la Bretagne idéaliste et légendaire : personne, ou pis encore, Paul Féval (« Prends ta Vierge d’ivoire… ») et Brizeux dit le Sapeur ; le Morvan et ses profondes forêts, personne, non plus qu’en Angoulême, en Anjou, etc.

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