Au premier rang est le dattier, le plus beau des arbres, dit Homère. […] Dans le même temps, il écrit ses premiers vers, et ils sont charmante et même tout empreints d’originalité. […] Ruskin avait exposé ses premières théories, ou plutôt ses premiers enthousiasmes, dans le livre intitulé : les Peintres modernes. […] Une lecture attentive confirme ces impressions premières. […] Le Werther de ceux qui refont quinze et trente fois leur premier livre perd à chaque épreuve nouvelle un peu de sa valeur première ; dès la troisième, il n’est presque plus rien.
Un pays qui a joué un rôle de premier ordre n’a pas le droit de se réduire au matérialisme bourgeois qui ne demande qu’à jouir tranquillement de ses richesses acquises. […] La France était une grande société d’actionnaires formée par un spéculateur de premier ordre, la maison capétienne. […] Je ne veux pas dire qu’il ne restât plus de traces du vieil esprit qui se nourrit des souvenirs du premier empire. […] La colonisation en grand est une nécessité politique tout à fait de premier ordre. […] Plutôt que de travailler, il choisit de se battre, c’est-à-dire qu’il revient à son premier état.
C’est dans cette boutique de limonadier, qu’Audiger écrit La Maison réglée, et nous donne la constitution de la Maison d’un grand seigneur, en nous initiant au bon marché invraisemblable de la vie à Paris, en ces premières années du xviiie siècle. […] Son esquisse en terre, après son premier travail, il la moule, et établit son médaillon fini, sur une suite d’épreuves semblables à des états d’eaux-fortes, et quelquefois, il va à six moulages. […] , mon premier volume, a paru, le jour du coup d’État de Napoléon III, le septième volume du Journal des Goncourt, peut-être le dernier volume, que je publierai de mon vivant, voit ses annonces et ses échos, arrêtés par l’assassinat du président de la République. […] Lui, il déclare avoir, à chaque concert qu’il donne, l’émotion anxieuse, maladive, de son tout premier concert, avec la préoccupation d’empêchements apportés à son exécution — et jusqu’à la dernière note — par les palpitations de son cœur, les contractions nerveuses de son avant-bras, la chaleur de la salle qui peut rendre les touches du piano humides, une raie du parquet, où peut glisser le pied de sa chaise. […] Et c’est une entente parfaite entre nous, sur les erreurs de ce grand homme, qui a dit à propos du premier chemin de fer : « Il faut donner ça à Paris, comme un joujou, mais ça ne transportera jamais un voyageur ni un colis !