On prétend qu’il fit Euripide son premier ministre.
« Quel avantage, s’écrie Girac, & quelle gloire puis-je prétendre de tout ce démêlé ?
Je ne prétendrai jamais faire de Louise Labé une Julie d’Angennes, mais en bonne critique il faut grandement rabattre de tous ces madrigaux. […] Maints grands seigneurs à mon amour prétendent, Et à me plaire et servir prests se rendent ; Joûtes et jeux, maintes belles devises, En ma faveur sont par eux entreprises ; Et néanmoins tant peu je m’en soucie, Que seulement ne les en remercie. […] Louise Labé n’est leur type sous aucun point de vue, et Mlle de Lespinasse pas davantage. » Ce que je puis dire seulement, c’est que j’ai parlé d’après quelques exemples à moi connus et d’après l’impression de personnes qui ont elles-mêmes vécu à Lyon ; je suis loin de prétendre que les femmes de la société lyonnaise proprement dite soient ainsi ; j’ai eu en vue celles de toutes les classes, et même au-dessous de la bourgeoisie.