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185. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 460

Il est une certaine classe d’esprits, & c’est le plus grand nombre, incapables de s’attacher à des lectures solides ; il leur faut des Livres qui ne demandent ni application ni étude ; mais le talent de les amuser n’a pas droit de prétendre aux honneurs dus aux talens réels & honorables.

186. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — [Introduction] » p. 251

Mais Platon prétend au contraire qu’Homère posséda la sagesse réfléchie (riposta) des âges civilisés  ; et il a été suivi dans cette opinion par tous les philosophes, spécialement par Plutarque, qui a consacré à ce sujet un livre tout entier.

187. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre sixième »

Il imagina une sorte de comédie bienveillante et diplomatique, où tous les personnages prétendent intéresser, les uns par leurs vertus, les autres par des travers dont ils guériront. […] C’est de la comédie qui prétend ingénument ne pas faire rire. […] Où la pièce prétend toucher, il est lourd ; où elle veut faire rire, il n’est que grimaçant. […] Ce temple prétendu (Pour parler ton jargon) n’est qu’un pays perdu, Où la nécessité, de travaux consumée, Au sein de son orgueil se repaît de fumée. […] Voilà le profit que nous tirons de la comédie qui n’a jamais prétendu que nous faire rire.

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