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2573. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »

Je présente à mes amis des sentiments d’affection et de bienveillance, et je les prie de vouloir se rendre en mon pays. […] » Swemel répondit : « En vérité, la fête est fixée au prochain solstice d’été. » « Le roi les autorisa (ce qui n’était pas encore arrivé), s’ils désiraient voir dame Brunhilt, à se présenter devant elle de son consentement.

2574. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre III. L’Âge moderne (1801-1875) » pp. 388-524

« Il y a deux intentions dans la publication de ce livre, y disait le jeune poète, l’intention littéraire et l’intention politique, mais dans la pensée de l’auteur la dernière est la conséquence de la première, car l’histoire des hommes ne présente de poésie que jugée du haut des idées monarchiques et des croyances religieuses. » N’est-ce pas ici le lieu de rappeler que dès avant la publication des Odes, Victor Hugo était en relations étroites avec Lamennais ? […] Mais Stendhal n’avait pas tort, lui non plus, quand il écrivait en 1824 : « Le romanticisme est l’art de présenter aux peuples les œuvres littéraires qui, dans l’état actuel de leurs habitudes ou de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible » [Cf.  […] Et quand nous ne vivons pas ainsi, nous sommes blessé d’une façon éternelle dans notre vie présente, ce qui revient à dire que nous sommes vicié dans notre vie éternelle » [Cf.  […] Tous les trois ils ont concouru à développer la curiosité des choses étrangères : — Guizot, par ses traductions de Shakespeare et de Gibbon ; — et par des Histoires dont l’Angleterre est toujours l’âme invisible et présente ; — Villemain, par le plus célèbre de ses Cours, le Cours de littérature française au xviiie  siècle ; — où les écrivains et surtout les orateurs politiques anglais tiennent autant de place que nos écrivains nationaux ; — et Cousin, par ses « adaptations » des philosophies de Reid ou de Dugald-Stewart, et des métaphysiques de Schelling et d’Hegel. — Tous les trois ils ont fait de la critique générale ; — ou plutôt de l’« éclectisme » ; — Villemain en littérature, et avec plus d’esprit ; — Cousin en philosophie, et avec plus de fougue, — et Guizot en histoire, et avec plus de raideur ; — mais sans avoir, à vrai dire, ni Guizot de méthode personnelle ; — ni Cousin de philosophie originale, — ni Villemain de doctrine d’art ; — et en ne s’aidant que des lumières de leur « libéralisme ». — Que si d’ailleurs, avant Villemain, la critique littéraire ne procédait guère que de l’humeur individuelle du critique ; — avant Cousin, la « philosophie » que du besoin qu’on en croyait avoir pour combattre ou pour consolider quelque chose ; — et l’histoire, avant Guizot, que du désir de trouver dans le passé des arguments pour le présent ; — tous les trois ont fait faire un grand pas à la critique générale en la fondant sur des principes plus ou moins contestables ; — mais envisagés du moins comme scientifiques. — Et tous les trois enfin, par leur manière de traiter l’histoire, la philosophie et la critique littéraire, — ils ont montré la solidarité qui liait les parties d’une même civilisation : — Guizot en enveloppant l’histoire, la littérature et la philosophie dans sa généralisation historique ; — Cousin en montrant le rapport de la philosophie de Condillac avec l’esprit général du xviiie  siècle ; — et Villemain en mêlant l’histoire et la littérature.

2575. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLVIe Entretien. Marie Stuart (reine d’Écosse) »

Les citoyens d’Édimbourg, dans un langage muet qui exprimait en symbole leur soumission conditionnelle à sa royauté, lui présentent par les mains d’un enfant, sur un plat d’argent, les clefs de la capitale entre une Bible et un psautier presbytérien.

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