. — Ses opéras, qui sont très soignés, sont d’un homme naturellement froid, qui s’est instruit à pousser le doux, le tendre et le passionné. […] Il ne se pousse pas, il arrive. […] Le Leone-Leoni de George Sand, encore qu’un peu poussé au noir, est très bien vu à cet égard23. […] Allez-y doucement, apprivoisez-la, ne la poussez point à bout. […] Cette théorie des climats il ne la pousse pas jusqu’à l’exclusion de la raison législative ; il l’y subordonne.
Ainsi, sans le savoir, Port-Royal poussait l’écolier vers la littérature et la poésie, — et vers le théâtre, qui en était alors la forme la plus éclatante. Port-Royal poussait Jean Racine à la damnation, jusqu’à l’heure où il devait le ressaisir pour le salut ; et il en résultera une vie des plus tourmentées, des plus passionnées, des plus humaines par ses contradictions intérieures. […] Il se pousse tant qu’il peut. […] Ils plaisent par un certain héroïque galant, que Quinault pousse même jusqu’au doucereux. […] Elle pousse des cris d’aigle quand Néron lui enlève sa garde germanique.
Je sens les éperons qui me poussent d’eux-mêmes aux talons, mon cheval hennit, mon sabre frémit dans ce fourreau. […] Veuillot ne déteste pas Musset continûment : « Quelquefois Musset poussait un cri sublime. […] Il ne pousse pas au noir ce qu’il a vu. […] D’un couteau à peler les citrons, ne va-t-il pas tuer Pierina, qui pousse un cri ? […] Toutes les fois qu’il a passé sur une pousse verte ou une petite fleur, il lui vole un peu de son haleine, va plus loin, et recommence.