On eût dit que Mme de Noailles connaissait la vie d’atelier comme un peintre, et elle poussa même la gentillesse avec Étienne, qu’elle avait surpris faisant le feu, jusqu’à lui dire que, dans les règles, c’était à elle, la dernière venue, à se charger de ce soin. […] Quelquefois le tumulte y était poussé jusqu’à un excès dont on ne peut se faire d’idée, et, pour dire la vérité, on y perdait énormément de temps. […] toi, c’est différent, disait-il en s’approchant de la peinture de Broc le Gascon, tu te crois du génie ; mais prends-y garde, ça ne pousse pas tout seul dans la tête et il faut le cultiver. […] Son caractère le poussait bien moins à cela que la personne que vous savez. […] Il faut cependant leur rendre cette justice : ils aimaient les arts ; ils ont poussé Michel-Ange et Raphaël.
Comme si nos aïeux n’avaient pas poussé leur fortune, les hommes en acceptant tout du roi et les femmes en ne lui refusant rien ! […] Justement, à l’acte précédent, elle a entendu raconter l’histoire de Cardillac et de Jojotte… Tous les traits se rapportent… Elle pousse un cri et se trouve mal. […] Rysoor, Karloo, Dolorès forment ainsi une triade qu’il ne serait pas très difficile de pousser au symbole. […] La gouge moribonde saisit l’arme, se soulève avec des hoquets, parvient à pousser ce cri : « Canaille ! […] Il lui enfonce une épingle sous la peau du bras à une profondeur d’un millimètre… mais il s’arrête, car les dames trouvent cela cruel, et poussent de petits cris.
Aussi voyez de quel instinct Shakespeare, sans rien savoir de cette affinité anglaise, est naturellement poussé vers lui, et le pille sans façon, comme un parent ! […] C’est sur le terreau des mœurs corrompues et sous le fumier social qu’on fait pousser l’idylle, fleur d’arrière-saison, arrosée par l’art poétique. […] Et de là, l’histoire à la main, ce plaisant docteur Babrius (c’était le très spirituel et très regretté Jules Arthaud) pousse gaiement sa pointe. […] Les articles d’été sont plus légers, plus lâches ; les articles d’hiver sont plus serrés, plus solides… Mais c’est assez pousser la plaisanterie. […] Le même témoin disait : « Lorsque Delacroix parle de Rubens, ses yeux s’allument, il marche vivement, s’arrête brusquement, vous prend en face, vous pousse jusque dans un coin de son atelier : « Rubens !