Lorsque le pouvoir civil décrétait la trêve, ou semblait atténuer ses rigueurs envers les Réformés, l’autorité ecclésiastique toujours en éveil, usait de tous les moyens, prédications, calomnies, excitations, violences, dénonciations pour que la lutte renaquît et que la persécution s’aggravât. […] En 1585, les Réformés étaient assez nombreux et avaient acquis assez d’importance dans l’État, pour que le Parlement, protestant contre les efforts insensés de la Ligue, prît hardiment leur défense. « Qui sera-ce qui, s’écriait-il, sans forme de justice aucune, osera dépeupler tant de villes, détruire tant de provinces, et convertir tout ce royaume en tombeau ? […] En affirmant cela, je ne fais que traduire l’histoire, insuffisamment obscurcie par vous et par vos émules pour que la vérité n’en jaillisse pas parfois.
Fechner est parti d’une loi découverte par Weber et d’après laquelle, étant donnée une certaine excitation provoquant une certaine sensation, la quantité d’excitation qu’il faut ajouter à la première pour que la conscience s’aperçoive d’un changement sera dans un rapport constant avec elle. Ainsi, en désignant par E l’excitation qui correspond à la sensation S, et par ∆E la quantité d’excitation de même nature qu’il faut ajouter à la première pour qu’une sensation de différence se produise, on aurait : ΔE/E=const. […] Sans doute l’avertissement consiste ici en ce que l’état primitif S a changé ; il est devenu S′ ; mais pour que le passage de S à S′ fût comparable à une différence arithmétique, il faudrait que j’eusse conscience, pour ainsi dire, d’un intervalle entre S et S′, et que ma sensibilité montât de S à S′ par l’addition de quelque chose.
Il faut bien qu’il en soit ainsi pour que les hommes domptés par le gouvernement de la famille se trouvent préparés à obéir aux lois du gouvernement civil qui va succéder. […] Des savants de Venise qui voulaient réimprimer La Science nouvelle dans cette ville, lui persuadèrent d’écrire lui-même sa vie pour qu’on l’insérât, dans un Recueil des Vies des littérateurs les plus distingués de l’Italie. […] Ce n’est point ici un de ces romans où les philosophes exposent leurs idées dans une forme historique ; la route de Vico est trop sinueuse pour qu’on puisse la supposer tracée d’avance.