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1418. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Œuvres littéraires de M. Villemain (« Collection Didier », 10 vol.), Œuvres littéraires de M. Cousin (3 vol.) » pp. 108-120

Je crois l’entendre d’ici me répondre que cette pente où l’on va est une loi fatale pour toute littérature qui a beaucoup duré et qui a eu déjà plusieurs siècles de floraison et de renaissance ; qu'en attendant il faut tirer de chaque âge le meilleur parti possible, lui demander l’œuvre à laquelle il est le plus propre, et que, d’ailleurs, nous n’en serons pas de sitôt pour cela à l’école de Byzance, que nous n’en sommes qu’à celle d’Alexandrie.

1419. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1852 » pp. 13-28

— Quand Gavarni avait été à Bourg avec Balzac pour tâcher de sauver Peytel, il était obligé de lui répéter à tout moment : « Voyons, il s’agit d’une chose grave, Balzac, il faut être convenable pendant les quelques jours que nous sommes ici », et il lâchait le grand écrivain le moins possible.

1420. (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre III »

Il y a là quelque chose de honteux, mais le grand point est de parler français le moins possible et d’avoir l’air, en prononçant des syllabes barbares, d’avouer un secret.

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