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713. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Entretiens sur l’histoire, — Antiquité et Moyen Âge — Par M. J. Zeller. »

L’auteur semble éviter les développements qui s’offrent d’eux-mêmes et qui le tentent ; il est maigre sur Cicéron ; sur César, il est la sécheresse même, pas un portrait. […] Il le propose comme le modèle inimitable des abrégés : « Cet écrivain, dit-il, que je ne me lasse point de lire ; que, par pressentiment, j’ai admiré toute ma vie ; qui réunit tous les genres ; qui est historien, quoique abréviateur ; qui, dans le plus petit espace, nous a conservé un grand nombre d’anecdotes qu’on ne trouve point ailleurs ; qui défend son lecteur de l’ennui d’un abrégé par des réflexions courtes, qui sont comme le corollaire de chaque événement ; dont les portraits nécessaires pour l’intelligence des faits sont tous en ornement ; enfin l’écrivain le plus agréable que l’on puisse lire… », cet écrivain sans pareil n’est autre pour lui que Velléius.

714. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres choisies de Charles Loyson, publiées par M. Émile Grimaud »

Nous lui aurions dû peut-être une dernière page, un dernier portrait définitif de son ami. […] L’article a été recueilli dans le tome II des Portraits contemporains, édition de 1860.

715. (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXe Entretien. Souvenirs de jeunesse. La marquise de Raigecourt »

Je le retrouve tout entier dans le beau portrait de Gérard, qu’il avait légué à madame Récamier, son amie, avec la clause qu’elle me le léguerait elle-même en mourant, si je devais survivre à cette aimable et charmante femme. […] On ne peut détacher le regard du portrait ; on croit entendre sa voix douce et prévenante qui vous parle ; il n’a rien à cacher ; son timbre, juste et franc, sonne la sincérité avec le mot.

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