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576. (1925) La fin de l’art

Qu’est-ce qu’une tragédie grecque ou une pièce de Shakespeare, un portrait du Titien, une statue de Rodin, des choses qui passionnent les uns, quelques-uns, laissent tous les autres indifférents ? […] Ceci dit, et ceci n’est peut-être que du sentimentalisme, je ne vois pas d’objection contre les portraits d’hommes, dont beaucoup sont d’une ressemblance extrêmement vivante. Ce ne sont pas seulement des portraits, ce sont des tendances, des intelligences, des manières d’être. […] Sur un portrait Les nouvelles générations de poètes et d’artistes s’engagent dans une voie esthétique où il va être bien difficile de les suivre. […] La couverture porte : « Avec un portrait de l’auteur par Pablo Picasso. » On tourne et voici une épure géométrique fort belle où l’on distingue au bout d’un moment un œil en haut et l’autre plus bas, quelques cheveux jetés dans un coin vers le sommet, une oreille aussi, en somme rien de ce qu’on appelle vulgairement un portrait et cependant on sent que l’artiste sait dessiner, qu’il n’a nullement fait un gribouillis de hasard, qu’il obéit à une méthode.

577. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LIV » pp. 209-212

Sosthène de La Rochefoucauld, duc de Doudeauville, vient de publier un volume d’Esquisses et Portraits, où figurent un grand nombre de femmes du monde : le livre semble très-peu digne d’un homme, d’un gentilhomme qui doit savoir les convenances.

578. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXXII » pp. 328-331

Sainte-Beuve commente ici, à propos de Manzoni, son article sur Fauriel qui venait de paraitre dans la Revue des Deux Mondes, et qu’il a recueilli depuis dans les Portraits contemporains (tome IV).

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