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299. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Aristophane, et Socrate. » pp. 20-32

Qu’on juge combien devoir plaire à la multitude ce fonds de comédie exécuté par un excellent comique, qui peignoit tout du pinçeau le plus animé, le plus brillant, le plus hardi, le plus fort ; qui chargeoit toujours ses portraits, prodiguoit des allusions grossières. […] Dans l’in-promptu de Versailles, il a nommé Boursault, qui avoit fait contre lui la comédie intitulée le Portrait du peintre.

300. (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Tout ce que j’ai compris de ma vie du clair-obscur » pp. 26-33

Je connais un portrait peint par le Sueur ; vous jureriez que la main droite est hors de la toile et repose sur la bordure. […] Il est un art de faire les fonds, surtout aux portraits.

301. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre X »

et quand on pense qu’il faut remercier l’auteur d’avoir flatté ce portrait ! […] Que de portraits vivants, frappants, incisifs, abondent dans ce cadre où la vie circule, comme l’air du ciel dans un beau tableau ! […] N’oublions pas la douce Marcelle, cette figurine d’innocente qui, jetée au milieu des scandales du salon borgne de son ignoble tante, a l’étrangeté mélancolique d’un portrait de madone pendu dans la chambre d’une courtisane espagnole. […] Ces réserves faites, il n’y a plus qu’à louer et qu’à applaudir la tactique rapide de l’action, l’esprit serré du dialogue, la vérité vivante de quelques portraits. […] Elle est triste à faire pleurer, cette figure si humble et si résignée d’épouse subalterne : une ombre en robe noire, un portrait de famille passé de ton et retourné contre la muraille !

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