Sa vie, qui n’a franchi que de quelques pas le seuil de cette chambre où, trois fois par jour, elle revenait prier, rappelle, en immobilité et en calme, les derniers jours du vieux Milton, éternellement assis sur une pierre à sa porte, et n’allant de cette pierre qu’à ce petit orgue placé dans le fond de la maison et dont les sons éclairaient sa cécité.
Schiller, le cœur tout vibrant, prend le pas, s’associe au rythme de ses frères d’armes, mais ses principes, loin qu’il les abandonne à la porte de son dépôt, lui fournissent son ravitaillement moral.
» L’enfant se porte sur le seuil de tous les paradis qu’il n’a pas encore connus et veut les protéger, sans une seule pensée personnelle.