Un ancien poète, Simonide d’Amorgos, dans une satire contre les femmes, les a comparées, quand elles sont mauvaises, pour leurs défauts dominants, chacune à une espèce d’animaux (ces anciens étaient peu galants) : mais, quand il en vient à la femme sage, utile, frugale, industrieuse, diligente et féconde, il ne trouve à la comparer qu’avec l’abeille.
Costar na pas fort lu les anciens poètes ; qu’il se trompe en disant que la lune n’a point eu d’amant ; qu’il ignore que l’étoile du matin est la même que celle de Vénus. » Quand on en est là, on est bien près d’en venir aux grosses injures : la querelle allait prendre une tournure décidée de xvie siècle, et elle fut portée en effet bientôt aux dernières extrémités.
Qu’on ne s’y trompe point toutefois, Malplaquet n’est point un de ces noms à jamais néfastes qu’on doive hésiter à prononcer et dont le patriotisme ait à souffrir, infaustum Allia nomen ; une de ces journées dont le poète a dit, en les voilant d’une larme : Son nom jamais n’attristera mes vers !