/ 2685
317. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre dixième. »

Le discours de la vache est plein de raison et d’intérêt. […] La répétition de ce mot volontiers est pleine de grâces ; et ce vers : Volontiers gens boiteux haïssent le logis, fait voir comment La Fontaine sait tirer parti des plus petites circonstances. […] Tout ce tableau est charmant, et le dernier vers plein de poésie.

318. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre cinquième. La Bible et Homère. — Chapitre IV. Suite du parallèle de la Bible et d’Homère. — Exemples. »

« D’où vient que tu montes ainsi en foule sur les toits, « Ville pleine de tumulte, ville pleine de peuple, ville triomphante ? […] Les murs, les lambris sont teints de sang ; cette salle, ce vestibule sont pleins de larves qui descendent dans l’Érèbe, à travers l’ombre.

319. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « L’Empire Chinois »

Les mandarins les plus fins et les plus fûtes, comme les fonctionnaires les moins sagaces, furent parfaitement dupes de cette excellente mascarade, dont le récit a la grâce d’une ironie pleine de gaîté et dans lequel Huc prend tour à tour les deux voix, — la voix du masque qui fait illusion et la voix vraie qui se moque de l’illusion faite, — et se félicite, avec une bonne humeur si communicative, d’avoir réussi. […] Comme les Grecs du Bas-Empire, le Chinois est un peuple extérieur, cérémonieux, attaché aux rites comme il dit, et tout est rite pour lui, depuis sa religion, à laquelle il ne croit pas, jusqu’à sa politesse, qui est une formule sans bonne foi et dont le vide fait contraste avec un égoïsme si plein ! […] Enfin, débauchés dans la proportion où ils sont lâches, les Chinois, dont la philosophie européenne a vanté les mœurs si longtemps, ont offert un tel spectacle à Huc qu’il n’a pas osé le reproduire intégralement dans la pleine lumière d’un livre qui doit s’ouvrir sous tous les yeux.

/ 2685